De la blue-eyed pop de Memphis à l’electropop anglaise
DUSTY SPRINGFIELD
DUSTY SPRINGFIELD est une chanteuse britannique de traditional pop, blue-eyed soul, northern soul et d’electro-pop née MARY ISABEL CATHERINE BERNADETTE O’BRIEN le 16/04/1939 à West Hampstead, un quartier de Camden au nord-ouest de Londres en Angleterre. Elle évolue dans une famille catholique irlandaise d’origine.
Des débuts en famille
En 1958, l’artiste intègre les LANA SISTERS en Irlande. Puis en 1960, elle fonde les SPRINGFIELDS avec son frère DION dit TOM SPRINGFIELD (décédé le 27/07/2022) et un ami TIM FIELD. En octobre 1963, les SPRINGFIELDS splittent. DUSTY se lance alors en solo.
Un engagement anti ségrégationniste
Lors de concerts donnés en Afrique du Sud, la chanteuse demande que ses prestations scéniques aient lieu sans ségrégation. La réponse est immédiate, le ministre de l’intérieur exige son départ sur le champ. Chez elle, au Royaume Uni, le plus grand hit restera “You Don’t Have To Say You Love Me” (n° 1 en Grande Bretagne le 30/04/1966 pour une semaine, n° 2 en Australie, n° 4 aux USA, au Canada et en Irlande), emprunté au “Io Que Non Vivo (Senza Te)” de PINO DONAGGIO.
Période américaine
En septembre 1968, l’artiste enregistre à l’American Sound de Memphis un album qui deviendra mythique, “Dusty In Memphis“. C’est son premier album enregistré hors de Londres. Le disque contient son tube “Son Of A Preacher Man” certifié platine en Grande Bretagne et or en Italie. DUSTY s’installe aux USA. Elle choisit Los Angeles. La chanteuse y enregistrera jusqu’en 1982.
Retour au bercail
Sa collaboration avec les PET SHOP BOYS dès 1987 (démarrant avec leur n° 2 britannique en commun “What Have I Done To Deserve This?”) marque son retour en Grande Bretagne.
Elle décède le 02/03/1999 à Henley-on-Thames dans le Oxfordshire en Angleterre d’un cancer du sein, malgré une opération réalisée en 1994.
Hit Singles :
. IN PRIVATE – (20 novembre 1989)