Une French pop cinéphile
Dans les 80’s, un nombre impressionnant de titres de films connus ou relativement connus dans l’Hexagone jusqu’à lors sont devenus des titres de chansons de French pop. Tout le monde se souvient de “Duel Au Soleil” chanté par ETIENNE DAHO qui fait référence au western de KING VIDOR de 1946, “Le Grand Sommeil” du même chanteur plagiant la dénomination française d’un film de Howard Hawks de ’46 aussi ou “Quand La Ville Dort” de NIAGARA reprenant le nom du classique du 7ème Art de JOHN HUSTON.
En Belgique, le groupe POLYPHONIC SIZE sort le single “Le Soleil Des Voyou” en 1988. C’est aussi de la French pop qui fait référence au caper de JEAN DELANNOY (1967) avec JEAN GABIN.
Des classiques du grand écran aux classiques du rock
En 1976, EDOUARD MOLINARO réalise “L’Homme Pressé” mettant en scène ALAIN DELON dans le rôle principal. En 1997, les bordelais de NOIR DESIR en font un grand cru du French rock.
En 1971, le drame “La Dernière Séance” de PETER BOGDANOVICH donne le titre d’une chanson et même d’une émission d’EDDY MITCHELL.
“A L’Est d’Eden” d’ELIA KAZAN de 1955 inspirera la chanteuse grecque VICKY LEANDROS.
Des classiques du rock aux classiques du grand écran
Certaines chansons cultes dans le domaine du rock ou même de la pop music en général attirent l’oreille de certains producteurs ou réalisateurs de films. C’est le cas pour le “The End” des DOORS qui donnera son nom à un film espagnol de 2012. C’est la même chose pour le “Gimme Shelter” des ROLLING STONES qui inspire en 2014 un film de JOHN KRAUSS.
Pour “Another Day In Paradise” interprété à l’origine en 1989 par PHIL COLLINS, il y a le polar de LARRY CLARK de 1998 qui reprend le titre.
Si on prend le groupe légendaire de hard rock LED ZEPPELIN, on pense à deux de leurs titres qui sont devenus des films : “Black Dog” (KEVIN HOOKS, 1997) et “The Rover” (DAVID MICHOD, 2013).
Il en est de même pour THIN LIZZY exploité plusieurs fois au cinéma dont un film italien de 1987 signé ENZO BARBONI. Il s’agit de “Renegade”, chanson de 1981.
Les BEATLES avec “Can’t Buy Me Love” inspirera aussi un film de STEVE RACH plus de 20 ans plus tard qui portera le nom en France de “L’Amour ne s’achète Pas”.
Enfin n’oublions pas “Stand By Me” de BEN E. KING qui provoque l’existence du film de ROB REINER, “Heart Of Glass” de BLONDIE donnant un titre de long métrage pour JEROME DE GERLACHE, “J’Aime Regarder Les Filles” de PATRICK COUTIN permettant à FREDERIC LOUF de faire un film sur le début des 80’s et le “Nikita” d’ELTON JOHN qui va convaincre LUC BESSON de créer une héroïne cinématographique.