Disparition du métronome des ROLLING STONES, CHARLIE WATTS

Perte d’un des plus célèbres batteurs de la Planète

Le très grand CHARLIE WATTS a tiré sa révérence hier soir dans un hôpital londonien entouré par sa famille, à l’âge de 80 ans. Il a été le batteur attitré des ROLLING STONES entre 1963 et 2021. Pour une intervention chirurgicale, il s’était retiré du groupe très récemment, au profit de STEVE JORDAN, l’espace d’une tournée musicale. CHARLIE WATTS aurait du revenir en 2022 pour une dernière tournée du groupe, en fêtant les 60 ans de leur existence.

 

Il voulait devenir CHARLIE PARKER

Le musicien anglais a grandi à Wembley au son du jazz. Il avait pour voisin le bassiste de jazz DAVE GREEN. Ensemble, ils écoutaient des 78 tours de THELONIOUS MONK, JERRY ROLL MORTON ou CHARLIE PARKER. CHARLIE WATTS a avoué dans des interviews qu’il rêvait de devenir celui qu’on a surnommé “Bird”, le saxophoniste CHARLIE PARKER. En 1958, CHARLIE WATTS joue du jazz avec DAVE au sein de la formation JO JONES ALL STARS.

Puis sa rencontre avec ALEXIS KORNER en 1961 va lui ouvrir de nouveaux horizons musicales vers le blues et le rhythm’n’blues en intégrant son groupe, BLUES INCORPORATED. 

 

Rencontre avec les STONES

En mars 1962, notre batteur rencontre les futurs ROLLING STONES qui, à l’époque, se nomment LITTLE BOY BLUE & THE BLUE BOYS. Tous ces musiciens fréquentent les mêmes clubs musicaux. CHARLIE n’accepte d’intégrer ce groupe de légende qu’en janvier 1963. 

Avec les Glimmer Twins (MICK et KEITH), il aura été un des trois membres dont la longévité interne dans cette formation devenue mythique aura dépassé les 55 ans. Il aura aussi vu défiler les guitaristes BRIAN JONES et MICK TAYLOR, ainsi que le bassiste BILL WYMAN, qui est tout de même resté 30 ans dans les ROLLING STONES.

 

Un personnage plus effacé et plus rangé

Contrairement aux autres membres des ROLLING STONES, CHARLIE WATTS avait un style plus effacé derrière ses baguettes, et plus rangé sur le plan familial. Il était reconnu être un bon mari pour sa femme, un bon père, mais aussi un bon grand-père. 

Il connaissait très bien la France. En effet, le batteur possédait depuis 40 ans une maison à Thoiras, petit village gardois coincé entre Saint Jean du Gard et Anduze. De plus, sa fille SERAPHINE a été scolarisée à Saint Jean du Gard.

Enfin, signalons qu’en 2004, notre discret batteur avait subi six semaines de radiothérapie intensive à l’hôpital Royal Marsden de Londres suite à un cancer de la gorge.